Transmettre ses connaissances à sa femme

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Transmettre ses connaissances à sa femme

Question : 
As-salem alaikoum wa rahmatoullah, barakal Allahou fikom pour votre travail qu’Allah vous récompense in sha Allah, j’aurais une question svp je voudrais savoir qu’est ce qu’il en est du mari qui n’enseigne pas ses connaissances religieuses à sa femme convertie. baraka Allahou fikom pour votre futur réponse in sha Allah.

Réponse :
Wa’alaykumu Salâm wa Rahmatullahi wa Barakatuh

Amin wa fiki baraka Allâh Ta’âlâ .

Il est un devoir pour l’homme d’enseigner à sa femme les connaissances religieuses obligatoires pour sa religion.
L’homme est le responsable de la famille.
Allâh Ta’âlâ dit :
« Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres »
[Sourate At-Tahrîm (l’Interdiction) : verset. 6]
Et pour adorer Allâh, il faut de la connaissance.
On ne peut pas adorer Allâh avec ignorance.
Cette science est appelée « Fard Ayn »

C’est le Fard qui représente un devoir obligatoire à exécuter par chaque simple Musulman comme la prière ou le jeûne.

Au delà de ça, ce n’est pas une obligation, mais c’est préférable que l’homme fasse évoluer sa femme avec lui dans les connaissances et dans la science.
Sans pour autant lui transmettre absolument tout ce qu’il a appris, mais ce qu’il pensera être utile pour elle.
Afin d’avoir des points communs intellectuels, et des centres de convergences. On s’entend d’autant mieux avec celles et ceux qui partagent un même but que le notre. Et faire aimer à son épouse la science, mais surtout son fruit, c’est à dire le adab, la crainte d’Allâh, et son amour, est très recommandé afin de pérenniser la relation du couple.

Et il arrive parfois que la personne à qui on transmet quelque chose comprenne mieux que celui qui l’a transmis. (ceci n’est que très peu probable voir pas du tout probable d’un cheikh à un élève).
Et les sources de hassanates des hommes ne sont pas systématiquement les même que les sources de hassanates des femmes.
Mais dans ce monde fou tenu en joue par le féminisme, les femmes veulent accéder aux même types de hassanates que les hommes en adoptant des comportements d’homme.

Comprenne qui pourra !

Par ailleurs, il existe aujourd’hui un paradoxe chez les jeunes musulmans. Celui qui consiste à vouloir tous devenir savants et savantes et se mêler de sujet trop complexes sans bases solides et sans le scrupule nécessaire aux sujets délicats.

(La faute à certains prédicateurs insensés qui remettent en cause de nombreuses vérités clairement établies chez les sunnites et qui constitue l’idéologie sunnite. Ce qui fait le jeu des chiites, et des wahhabites/salafistes)

Alors que la science comporte des degrés et des étapes qui doivent absolument être franchies dans un ordre bien précis sous cause de confusions importantes.

Le but de la science c’est la connaissance d’Allâh et l’application de ces connaissances. Et non l’étude pour l’étude ou l’étude pour la polémique.

« Celui qui pratique ce qu’il a appris, Allâh lui donne la connaissance de ce qu’il ne connait pas encore ».

Ce qu’il est nécessaire d’apprendre c’est le Fiqh utile. (Les connaissances de la Pratique utiles dans son quotidien)
Et pour cela, nul besoin d’étudier des années.

– La ‘Aqida Ash’arite et ses bases (l’une des 2 Écoles de Croyance sunnite qui enseigne l’unicité d’Allâh, la Transcendance absolue d’Allâh et Sa non-ressemblance aux créatures, etc…)
Afin de ne pas boire le poison wahhabite/salafiste.

– Le Fiqh Malikite (la pratique de sa religion selon une des 4 écoles de jurisprudence sunnite légales et légitimes)

Cela constitue la base.

Et pour celles et ceux qui ont soif d’adoration et de perfection, s’affilier à une tariqa et suivre les enseignements d’un cheikh dans le tassawuf.

Tout cela en respectant les hiérarchies qu’Allâh Ta’âlâ a voulu pour nous.
C’est à dire le grand respect aux savants, aux parents, aux gens de sciences, aux personnes âgées, aux descendants de Sidna Rassul Allâh sallallahu ‘alayhi wassalam. Et avoir du adab dans le comportement.

Celui qui a le plus de droit sur une femme, c’est son mari.
Et celle qui a le plus de droit sur un homme c’est sa mère.

Je rappelle tout cela car on voit des sœurs prétendre apprendre l’islam dans des écoles ou instituts et avoir un comportement tout à fait exécrable avec leur mari, ou leur parent ou avec les gens de sciences. Preuve qu’elles n’ont rien compris.

On trouve la même chose chez certains frères, qui négligent les droits de la famille, de leur épouse, de leurs parents, et foncent tête baissée dans les sciences soit-disant.

Alors que la science est censée améliorer le
Comportement du Croyant ou de la Croyante.

Certains régressent dans leur comportement par la science.
Ce qui est une preuve qu’ils l’ont mal acquise et qu’en réalité ils ne font que gesticuler dans le trajet entre la nafs et chaytan.

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